
Prolapsus génital



Quels sont les symptômes lorsqu'on a un prolapsus
À noter qu'il existe plusieurs formes de prolapsus, notamment :
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Vessie (cystocèle)
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Rectum (rectocèle)
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Intestin grêle (entérocèle)
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Pression dans le bassin
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Urètre (urétrocèle)
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Utérus (prolapsus utérin)
La partie supérieure du vagin, appelée voûte vaginale, peut également s'affaisser et descendre dans le canal vaginal.
De nombreuses femmes ne présentent pas de symptômes, mais celles qui en présentent remarquent souvent des signes qui apparaissent progressivement. Les symptômes peuvent inclure :
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Pression ou lourdeur pelvienne
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Problèmes de contrôle de la vessie ou fuites urinaires (incontinence urinaire)
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Constipation
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Infections urinaires fréquentes
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Inconfort lors des rapports sexuels
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Sécheresse vaginale
Au sein du système de santé de l'Université de Miami, nos chirurgiens en médecine pelvienne et reconstructive se consacrent à la santé et au bien-être des femmes. Nos médecins élaborent un plan de traitement personnalisé qui vous offre les meilleurs résultats.
Comment ça se soigne: le traitement du prolapsus génital ?
Les traitements du prolapsus génital varient en fonction de la gravité de l'affection et peuvent inclure :
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Physiothérapie pelvienne : exercices spécifiques visant à renforcer les muscles du plancher pelvien, aidant à soulager les symptômes.
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Dispositifs pessaires : dispositifs insérés dans le vagin pour soutenir les organes prolabés, soulageant ainsi les symptômes.
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Chirurgie : Une intervention chirurgicale peut être nécessaire pour repositionner les organes prolabés et renforcer les tissus pelviens affaiblis dans les cas plus graves.

Comment se déroule l'intervention ?
Une intervention chirurgicale peut être envisagée lorsque les symptômes persistent malgré la pratique régulière d’exercices de renforcement du plancher pelvien et l’utilisation d’un pessaire.
Elle constitue également une option pour les femmes qui préfèrent ne pas recourir à un pessaire. En général, la chirurgie n’est proposée qu’aux patientes ne prévoyant pas de grossesse future.
Vous et votre médecin pouvez décider que la chirurgie est la meilleure option pour traiter les symptômes du prolapsus vaginal, y compris l’incontinence urinaire. Il existe de nombreuses méthodes différentes pour réparer le prolapsus et, avec l’aide de votre médecin, vous déciderez celle qui vous convient le mieux.
Pendant l’opération, votre médecin peut également utiliser un filet pour sécuriser l’urètre et éviter les fuites en cas de toux, d’éternuements ou de rire.
La suite de l'intervention ?
La durée de rétablissement varie en fonction du type d’intervention chirurgicale pratiquée.
En général, la plupart des femmes peuvent reprendre progressivement leurs activités physiques normales au cours des semaines suivant l’opération.
Toutefois, il est recommandé d’éviter de soulever des charges lourdes (supérieures à 5 kg) pendant au moins six semaines après une chirurgie de correction du prolapsus génital, afin de ne pas compromettre la guérison.
J'ai le prolapsus, que dois-je faire ?
Si vous ressentez les signes ci- dessous cela devrait vous alerter sur un potentiel prolapsus génital :
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Fuites urinaires à l’effort : De légères pertes d’urine survenant lors d’un éternuement, d’un éclat de rire ou d’une activité physique peuvent être les premiers signes d’une incontinence urinaire d’effort, souvent causée par une faiblesse du périnée.
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Besoin urgent d’uriner : Des envies pressantes et fréquentes d’uriner peuvent traduire un manque de tonicité des muscles périnéaux.
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Sensation de lourdeur pelvienne : Une impression de poids ou de pression dans la région du bassin, notamment en fin de journée ou après un effort prolongé, peut indiquer un affaiblissement du plancher pelvien.
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Douleurs et inconforts : Une gêne ou des douleurs dans la zone pelvienne, surtout lors d’efforts, peuvent également signaler une perte de tonicité du périnée.
Nous vous recommandons de consulter. Notre cabinet reste à votre disposition.